Facilitateurs

Me Nadir André, BLG (Table 2)

Me Kateri Cree, Conseil Mohawk de Kahnawà:ke, Division des Services de Justice (Table 5)

Me Sean Dwyer (Table 3)

Mme Marjolaine Étienne, Présidente, Femmes Autochtones du Québec (Table 1)

Me Jacynthe Ledoux, Cain Lamarre (Table 4)

Lori Mishibinijima, Directrice des initiatives autochtones à la Osgoode Hall Law School (Table 6)

Notes biographiques

M. Sean Dwyer:

Sean a travaillé dans le domaine des communications interculturelles depuis plus qu’une décennie. Il a été créateur et directeur d’un programme de justice réparatrice dans le comté de Los Angeles et facilitateur et médiateur en pédiatrie sociale. Il est actuellement assesseur des demandes de compensation pour des survivants des externats indiens au Canada. Il compte continuer à participer et à contribuer à la société qui l’entoure dans cet esprit pour une très longue période. Sean détient une maîtrise en droit de l’Université de Montréal (2013); son mémoire de maîtrise s’intitule « L’application de la Grande Loi de la Paix (Kaianerekowa) de la Haudenosaunee dans la pratique de la médiation à Kahnawake ».

Me Jacynthe Ledoux, Cain Lamarre

Me Jacynthe Ledoux défend les intérêts des Premières Nations depuis plus d’une dizaine d’années. Sa pratique diversifiée l’amène à agir dans des dossiers de droit de l’environnement, de revendications particulières, de droit de l’énergie, de droit des ressources naturelles, de droit constitutionnel, de protection de la jeunesse et de droit de la personne.

Me Ledoux est membre du Barreau du Québec et du Barreau de l’Ontario. Sa maîtrise du droit civil, de la common law et son ouverture aux traditions juridiques autochtones lui permet de trouver des solutions créatives axées sur une affirmation de l’autodétermination des peuples autochtones.

Au cours des dernières années, elle a assisté plusieurs Premières Nations dans le cadre de négociations impliquant des promoteurs en hydroélectricité, en exploitation minière et forestière ou encore dans le cadre d’un projet de gazoduc impactant les territoires ancestraux de plusieurs communautés autochtones.  

Me Nadir André, BLG

Nadir est membre de la Première Nation Matimekush-Lac John et possède une solide expérience en droit autochtone. Il offre ses services à de nombreux clients provenant des peuples autochtones et également à des entreprises qui souhaitent transiger avec les communautés et entreprises autochtones au Québec et ailleurs au Canada. 

Nadir participe activement à certaines négociations touchant les revendications territoriales globales et particulières dans le Nord du Québec. Il se spécialise également dans les dossiers touchant l’exploitation des ressources naturelles au Québec, à Terre-Neuve et Labrador et dans le Nord de l’Ontario, et qui touchent les communautés et entreprises autochtones.

Me Kateri Cree, Conseil Mohawk de Kahnawà:ke, Division des Services de Justice 

Kateri Cree est avocate spécialisée en droits des autochtones et droits issues de traités. Elle a débuté sa carrière en pratique privée chez chez Hutchins Légal Inc. et chez Cain Lamarre à Montréal et a acquis des compétences dans des domaines variés tels que la gouvernance des Premières Nations, l’éducation des Premières Nations, les ententes sur les répercussions et avantages, les questions environnementales touchant les Autochtones au nord du Québec, les questions de juridictions fédérale et provinciale dans les réserves ainsi que les droits de la personne. Elle a participé aux négociations d’une revendication particulière et a participé dans cadre de litiges ayant trait à la reconnaissance de droits ancestraux et issus de traités, le droit à la consultation, l’obligation de fiduciaire de la Couronne et l’évaluation de l’indemnisation en equity. Elle participe actuellement à la mise en oeuvre du Kahnawà:ke Justice Act, dont la mise sur pied d’un nouveau tribunal administratif à Kahnawà:ke et la rédaction législative et règlementaire s’y rattachant. 

Kateri est Kanien’kehá:ka (Mohawk) de Kanesatàke et avant de pratiquer en droit, elle a travaillait en psychologie sociale et clinique tant sur réserve que dans la communauté autochtone urbaine. Elle a par ailleurs été danseuse professionnelle au sein du Royal Winnipeg Ballet.

Mme Marjolaine Étienne, Présidente, Femmes Autochtones du Québec (FAQ) depuis le 5 décembre 2021  

Formée en sciences humaines et en travail communautaire de l’Université du Québec à Chicoutimi. Mme Étienne possède une riche expérience professionnelle avec plus de 15 ans de vie politique et tout autant en intervention et développement communautaire au sein de la Première Nation Innue de Mashteuiatsh.  

Entre 2003 et 2010, elle a été tour à tour élue membre du Conseil des Montagnais du Lac St-Jean, puis conseillère et vice-chef aux Relations extérieures. Préoccupée de faire entendre la voix des femmes élues autochtones au sein de l’Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador, elle a mis sur un pied un groupe de travail visant à leur apporter du soutien et de la formation. Ses connaissances approfondies de l’organisation sociale, économique, culturelle et politique des Autochtones au Québec et Labrador l’ont amenée à conseiller la ministre des Affaires autochtones du Québec (2012-2013) ainsi qu’à être invitée par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à suivre une formation à Genève visant à acquérir un certificat en droits de l’homme, en juillet 2018.  

En 2019, elle fut nommée par le Secrétaire générale de l’ONU, M. Antonio Guterres au Conseil consultatif des administrateurs du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones.

Lori Mishibinijima, Directrice des initiatives autochtones à la Osgoode Hall Law School

Lori Mishibinijima est une Anishinaabe du territoire non cédé de Wiikwemkoong, en Ontario. Elle est actuellement responsable des initiatives autochtones à la Osgoode Hall Law School, où elle soutient l’indigénisation de l’école et du programme d’études. Lori a été conseillère juridique au Human Rights Legal Support Centre pendant 10 ans, où elle a assuré la représentation juridique de personnes pour des questions de discrimination en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario. Elle a également agi en tant que coordinatrice et a aidé à développer le service indigène du HRLSC, où elle a soutenu l’accès à la justice pour les personnes indigènes. Au cours des seize dernières années, elle a été membre du Conseil communautaire, un programme de déjudiciarisation criminelle des Services juridiques autochtones. Lori a également été présidente du conseil d’administration de Native Men’s Residence de 2011 à 2018. En 2016, elle a reçu le Minaake Award in Advocacy and Human Rights pour sa contribution à la communauté autochtone de Toronto.

Ce contenu a été mis à jour le 17 mars 2022 à 13 h 42 min.